Bonjour,
Quelques généralités pour commencer
Le watercooling comme chacun sait consiste à refroidir les composants avec de l'eau plutôt qu'avec de l'air (aircooling)
Pourquoi l'eau ? Car l'eau est un bien meilleur conducteur que l'air.
De l'eau dans un système électronique ?
Si c'est correctement monté, il n'y a pas de souci à avoir. Nos voitures sont "watercoolées" depuis très longtemps et ça ne pose pas de problème particulier bien que les moteurs soient de plus en plus accompagnés, eux aussi, d'électronique.
Le but du watercooling
Le watercooling vise 3 types d'utilisateurs :
- ceux qui cherchent le silence quasi-absolu
- ceux qui overclockent et ont besoin d'un refroidissement plus performant
- ceux qui cherchent un silence relatif ET qui overclockent
De quoi se compose un circuit de watercooling ?
Les différents élément d'un circuit WC :
- une pompe
- un radiateur
- un waterblock CPU
(- un waterblock GPU) optionnel
(- un waterblock CHIPSET) optionnel
(- un waterblock RAM) optionnel
La pompe, évidemment sert à faire circuler le liquide.
Le radiateur permet de refroidir le liquide qui s'est réchauffé en refroidissant le CPU (et éventuellement les autres composants).
Le (ou les) waterblock qui sont les échangeurs thermiques. Comme les radiateurs de nos ventirads, ils "captent" la chaleur du CPU (ou autre) et la transmettent à l'eau qui les traverse.
Voilà pour le principe, rien de très compliqué.
Si je veux donc monter un circuit de wc (le plus simple), il me faut :
- une pompe
- un radiateur (120 ou 240)
- un waterblock CPU
- du tuyau (2 ou 3m)
- des embouts 2 x 3 = 6 (ils se fixent sur chaque élément et permettent le raccord avec le tuyau)
- 1 ou 2 ventilos de 120 (ils se fixent sur le radiateur. On peut s'en passer quand il n'y a pas d'OC)
Le jargon du watercooling ?
Dans tous les domaines, surtout en informatique, il existe des termes très particuliers.
En overclocking on parlera de FSB, Vcore, timings...etc...
Le watercooling n'échappe pas à la règle et utilise aussi des termes spécifiques.
En particulier le HPDC et le LPDC..........Késako ?
Essayons d'être clair
HPDC = Hautes Pertes de Charge
LPDC = Basses Pertes de Charge
Qu'est-ce que c'est qu'une perte de charge ?
Selon la puissance de la pompe, un certain débit et une certaine pression vont être créés.
Mais en traversant chacun des éléments du circuit (waterblock, radiateur, tuyau), il va y avoir des "pertes de charge", c'est normal car chaque élément produit une "résistance".
La philosophie du LPDC
Si je veux refroidir efficacement mes composants, je dois maintenir le débit le plus rapide donc :
- je vais essayer de limiter les pertes de charges.
- je vais donc utiliser une pompe avec un grand débit (600 l/h ou plus jusqu'à 1 200 l/h).
- je vais choisir des waterblock qui "freinent" le moins possible le passage de l'eau :
- je vais choisir des tuyaux de grosse section (10 interne, 12 externe voire plus encore 16 interne/19 externe)
Je vais donc tout miser sur le plus grand débit possible.
La philosophie du HPDC
Qui dit circuit, dit élément, qui dit élément dit pertes de charge...c'est inévitable. Donc quitte à subir des pertes de charges autant les rentabiliser, les utiliser.
Comment ?
Je vais augmenter la surface d'échange du waterblock grâce à des picots supplémentaires par exemple :
Ce waterblock va "freiner" beaucoup plus l'eau que le premier mais transmettre plus de chaleur grâce à sa surface d'échange plus importante.
En contrepartie, il va falloir une pompe avec une haute pression ou hauteur d'eau pour compenser ce ralentissement.
En résumé, 2 philosophies s’affrontent :
- une méthode "passage en force", gros tuyaux, gros débit, on mise tout sur la QUANTITÉ. (très utilisé par les Américains)
- une méthode "passage en efficacité", petits tuyaux, grande hauteur d'eau plutôt que débit, on mise tout sur la QUALITÉ. (plutôt européen)
Tout ça c'est la théorie. Les constructeurs s'apercevant que les 2 principes sont intéressants, ils essaient de les mixer.
En clair, ils essaient d'avoir la plus grande surface d'échange possible (HPDC) en maintenant le plus grand débit possible (LPDC).
On a donc à faire à des waterblock hybrides, ni LPDC, ni vraiment HPDC...on dira MPDC : Moyenne Perte de Charge
On parle aussi d'éléments plus ou moins restrictifs.
Plus un élément est dit restrictif, plus il est HPDC, c'est à dire qu'il génère de hautes pertes de charge.
Quelques généralités pour commencer
Le watercooling comme chacun sait consiste à refroidir les composants avec de l'eau plutôt qu'avec de l'air (aircooling)
Pourquoi l'eau ? Car l'eau est un bien meilleur conducteur que l'air.
De l'eau dans un système électronique ?
Si c'est correctement monté, il n'y a pas de souci à avoir. Nos voitures sont "watercoolées" depuis très longtemps et ça ne pose pas de problème particulier bien que les moteurs soient de plus en plus accompagnés, eux aussi, d'électronique.
Le but du watercooling
Le watercooling vise 3 types d'utilisateurs :
- ceux qui cherchent le silence quasi-absolu
- ceux qui overclockent et ont besoin d'un refroidissement plus performant
- ceux qui cherchent un silence relatif ET qui overclockent
De quoi se compose un circuit de watercooling ?
Les différents élément d'un circuit WC :
- une pompe
- un radiateur
- un waterblock CPU
(- un waterblock GPU) optionnel
(- un waterblock CHIPSET) optionnel
(- un waterblock RAM) optionnel
La pompe, évidemment sert à faire circuler le liquide.
Le radiateur permet de refroidir le liquide qui s'est réchauffé en refroidissant le CPU (et éventuellement les autres composants).
Le (ou les) waterblock qui sont les échangeurs thermiques. Comme les radiateurs de nos ventirads, ils "captent" la chaleur du CPU (ou autre) et la transmettent à l'eau qui les traverse.
Voilà pour le principe, rien de très compliqué.
Si je veux donc monter un circuit de wc (le plus simple), il me faut :
- une pompe
- un radiateur (120 ou 240)
- un waterblock CPU
- du tuyau (2 ou 3m)
- des embouts 2 x 3 = 6 (ils se fixent sur chaque élément et permettent le raccord avec le tuyau)
- 1 ou 2 ventilos de 120 (ils se fixent sur le radiateur. On peut s'en passer quand il n'y a pas d'OC)
Le jargon du watercooling ?
Dans tous les domaines, surtout en informatique, il existe des termes très particuliers.
En overclocking on parlera de FSB, Vcore, timings...etc...
Le watercooling n'échappe pas à la règle et utilise aussi des termes spécifiques.
En particulier le HPDC et le LPDC..........Késako ?
Essayons d'être clair
HPDC = Hautes Pertes de Charge
LPDC = Basses Pertes de Charge
Qu'est-ce que c'est qu'une perte de charge ?
Selon la puissance de la pompe, un certain débit et une certaine pression vont être créés.
Mais en traversant chacun des éléments du circuit (waterblock, radiateur, tuyau), il va y avoir des "pertes de charge", c'est normal car chaque élément produit une "résistance".
La philosophie du LPDC
Si je veux refroidir efficacement mes composants, je dois maintenir le débit le plus rapide donc :
- je vais essayer de limiter les pertes de charges.
- je vais donc utiliser une pompe avec un grand débit (600 l/h ou plus jusqu'à 1 200 l/h).
- je vais choisir des waterblock qui "freinent" le moins possible le passage de l'eau :
- je vais choisir des tuyaux de grosse section (10 interne, 12 externe voire plus encore 16 interne/19 externe)
Je vais donc tout miser sur le plus grand débit possible.
La philosophie du HPDC
Qui dit circuit, dit élément, qui dit élément dit pertes de charge...c'est inévitable. Donc quitte à subir des pertes de charges autant les rentabiliser, les utiliser.
Comment ?
Je vais augmenter la surface d'échange du waterblock grâce à des picots supplémentaires par exemple :
Ce waterblock va "freiner" beaucoup plus l'eau que le premier mais transmettre plus de chaleur grâce à sa surface d'échange plus importante.
En contrepartie, il va falloir une pompe avec une haute pression ou hauteur d'eau pour compenser ce ralentissement.
En résumé, 2 philosophies s’affrontent :
- une méthode "passage en force", gros tuyaux, gros débit, on mise tout sur la QUANTITÉ. (très utilisé par les Américains)
- une méthode "passage en efficacité", petits tuyaux, grande hauteur d'eau plutôt que débit, on mise tout sur la QUALITÉ. (plutôt européen)
Tout ça c'est la théorie. Les constructeurs s'apercevant que les 2 principes sont intéressants, ils essaient de les mixer.
En clair, ils essaient d'avoir la plus grande surface d'échange possible (HPDC) en maintenant le plus grand débit possible (LPDC).
On a donc à faire à des waterblock hybrides, ni LPDC, ni vraiment HPDC...on dira MPDC : Moyenne Perte de Charge
On parle aussi d'éléments plus ou moins restrictifs.
Plus un élément est dit restrictif, plus il est HPDC, c'est à dire qu'il génère de hautes pertes de charge.