Mon premier système de "watercooling custom" (par opposition aux AIO qui sont des systèmes "prêt à l'emploi" et généralement moins performants) date de 2006.
Depuis, il y a eu pas mal de changements, d'adaptations, ici et là.
Il était donc nécessaire de "dépoussiérer" ce vieux sujet et de le remettre au goût du jour.
1 - Watercooling 2006
Le CPU était un Core 2 Duo de 2,6 GHz overclocké à 3,6 GHz
Les principaux éléments du watercooling :
pompe : Laing DCC-1Plus + réservoir XSPC
waterblock CPU : SwifTech Apogée GTX
waterblock GPU : SwifTech MCW60-R
radiateur : XSPC 240
embouts : 8 embouts droits à coiffe 8/10
tuyau : PUR semi-rigide 8/10
liquide : liquide de refroidissement voiture
2 - Watercooling 2014
Différentes configs se sont intercalées entre 2006 et 2014.
Faute de temps et de courage, le système de watercooling est resté un temps inutilisé.
C'est en 2014, avec l'arrivée du Core i5 4670K, que le système de watercooling a repris du service.
Le 4670K avait un bon potentiel d'overclocking, mais 4 cœurs overclockés, ça chauffe
A 4 GHz, 68°C, ça commençait à faire beaucoup, à 4,2 GHz, à 70°C, le ventirad BeQuiet Shadow Rock 2 montrait ses limites.
Pour poursuivre la montée en fréquence, le retour au "watercooling custom" s'imposait :
En rouge, les T° avec le ventirad, en vert avec le watercooling :
Beaucoup d'éléments ont été conservés :
pompe : Laing DCC-1Plus + réservoir XSPC
radiateur : XSPC 240
embouts : 8 embouts droits à coiffe 8/10
tuyau : PUR semi-rigide 8/10
liquide : liquide de refroidissement voiture
D'autres ont été remplacés :
waterblock CPU : waterblock EK
Avec le changement de socket, les anciens waterblocks (775) n'étaient plus compatibles.
waterblock GPU : abandonné
Le watercooling d'un carte graphique est plus complexe et plus onéreux.
Les waterblocks GPU sont généralement plus chers et il faut, au préalable, démonter le système de ventirad pour mettre en place le waterblock.
Il existe des cartes graphiques équipées d'origine avec un waterblock mais ça n'est pas donné.
Je me suis donc contenté de watercooler le CPU.
3 - Watercooling 2019/2020
Grâce au nouveau boîtier de chez Phanteks, l'Eclipse P600S, intégrer un système complet de watercooling devient un véritable plaisir.
Non seulement grâce au volume de ce boîtier (64 l) mais aussi grâce aux différentes fonctionnalités prévues pour accueillir facilement un tel système.
Pour permettre de conserver le watercooling actuel pour une configuration plus ancienne, de nouveaux éléments font leur apparition :
pompe : Bewinner Pompe + réservoir (12V 800L / H) (modèle réservoir 160 mm)
waterblock : Bewinner
Le waterblock en détail :
(Cliquer sur l'image pour zoomer)
radiateur : XSPC 360
embouts : 11 embouts droits à coiffe 8/10
- 1 connecteur/raccord mâle/mâle :
- 3 coudes mâle rotatif/femelle fixe
1 -coude mâle rotatif/femelle rotatif :
tuyau : PVC souple 8/10
liquide de refroidissement :
Certaines fonctionnalités sont ajoutées au système de watercooling :
un débitmètre et sonde de T° du liquide :
Cet appareil, grâce au petit symbole en haut à droite de l'écran, permet de vérifier que le liquide circule bien dans le circuit et donc que la pompe est opérationnelle.
La T°C s'affiche en continu avec la possibilité de paramétrer une alarme.
un système de vidange (drainport) :
Quand on veut nettoyer le circuit de watercooling ou remplacer un élément (waterblock, radiateur, pompe, réservoir...), il faut, au préalable, vidanger le circuit.
Sans système de vidange, cela peut s'avérer compliqué avec le risque d'arroser copieusement les composants à l'intérieur du boîtier : bloc d'alimentation, carte mère...
Pour parer à cet inconvénient, on met en place une "dérivation" sur le circuit, grâce à un "T" :
D'une branche de ce "T" part un tuyau équipé d'un "robinet" :
L’extrémité de ce tuyau est raccordée à un "drain port" (= orifice de vidange) :
Ce "drain port" est prévu pour se fixer sur le boîtier Phanteks P600S, en bas de la façade à droite :
Quand ce système de vidange est en place, on peut facilement, et sans risque, vidanger le circuit de watercooling.
un système de remplissage (fillport) :
Le remplissage du réservoir (qu'il soit intégré ou non à la pompe) peut, lui aussi, s'avérer compliqué selon la position qu'il occupe dans le boîtier.
Ici, l'espace disponible entre la partie supérieure de la pompe (et donc l'accès à l'orifice de remplissage) et le haut du boîtier est trop faible pour permettre un remplissage aisé :
On va donc "déporter" l'orifice de remplissage d'origine grâce à un "fill port" (= orifice de remplissage) :
Ce "fill port" est placé en haut du boîtier, sur le bracket (= support) du top (conçu pour recevoir des ventilos ou un radiateur et ses ventilos) :
Un bout de tuyau, grâce à un embout à coiffe classique, part de l'orifice de remplissage du réservoir et vient se raccorder au "fill port" fixé en haut du boîtier sur le bracket du top.
De cette façon, on peut facilement remplir son réservoir via un petit entonnoir.
NOTE : comme le top du P600S est amovible et maintenu seulement par 2 vis à main, on accède très facilement au "fill port".
Et ainsi, grâce à ce système de top amovible, le "fill port" reste caché sous le top et l'esthétique extérieure du boîtier est préservée.
Pour une présentation en détail du circuit de watercooling :
Le schéma de montage du circuit de watercooling :
La présentation concrète du circuit dans le P600S :
Depuis, il y a eu pas mal de changements, d'adaptations, ici et là.
Il était donc nécessaire de "dépoussiérer" ce vieux sujet et de le remettre au goût du jour.
1 - Watercooling 2006
Le CPU était un Core 2 Duo de 2,6 GHz overclocké à 3,6 GHz
Les principaux éléments du watercooling :
pompe : Laing DCC-1Plus + réservoir XSPC
waterblock CPU : SwifTech Apogée GTX
waterblock GPU : SwifTech MCW60-R
radiateur : XSPC 240
embouts : 8 embouts droits à coiffe 8/10
tuyau : PUR semi-rigide 8/10
liquide : liquide de refroidissement voiture
2 - Watercooling 2014
Différentes configs se sont intercalées entre 2006 et 2014.
Faute de temps et de courage, le système de watercooling est resté un temps inutilisé.
C'est en 2014, avec l'arrivée du Core i5 4670K, que le système de watercooling a repris du service.
Le 4670K avait un bon potentiel d'overclocking, mais 4 cœurs overclockés, ça chauffe
A 4 GHz, 68°C, ça commençait à faire beaucoup, à 4,2 GHz, à 70°C, le ventirad BeQuiet Shadow Rock 2 montrait ses limites.
Pour poursuivre la montée en fréquence, le retour au "watercooling custom" s'imposait :
En rouge, les T° avec le ventirad, en vert avec le watercooling :
Beaucoup d'éléments ont été conservés :
pompe : Laing DCC-1Plus + réservoir XSPC
radiateur : XSPC 240
embouts : 8 embouts droits à coiffe 8/10
tuyau : PUR semi-rigide 8/10
liquide : liquide de refroidissement voiture
D'autres ont été remplacés :
waterblock CPU : waterblock EK
Avec le changement de socket, les anciens waterblocks (775) n'étaient plus compatibles.
waterblock GPU : abandonné
Le watercooling d'un carte graphique est plus complexe et plus onéreux.
Les waterblocks GPU sont généralement plus chers et il faut, au préalable, démonter le système de ventirad pour mettre en place le waterblock.
Il existe des cartes graphiques équipées d'origine avec un waterblock mais ça n'est pas donné.
Je me suis donc contenté de watercooler le CPU.
3 - Watercooling 2019/2020
Grâce au nouveau boîtier de chez Phanteks, l'Eclipse P600S, intégrer un système complet de watercooling devient un véritable plaisir.
Non seulement grâce au volume de ce boîtier (64 l) mais aussi grâce aux différentes fonctionnalités prévues pour accueillir facilement un tel système.
Pour permettre de conserver le watercooling actuel pour une configuration plus ancienne, de nouveaux éléments font leur apparition :
pompe : Bewinner Pompe + réservoir (12V 800L / H) (modèle réservoir 160 mm)
waterblock : Bewinner
Le waterblock en détail :
(Cliquer sur l'image pour zoomer)
radiateur : XSPC 360
embouts : 11 embouts droits à coiffe 8/10
- 1 connecteur/raccord mâle/mâle :
- 3 coudes mâle rotatif/femelle fixe
1 -coude mâle rotatif/femelle rotatif :
tuyau : PVC souple 8/10
liquide de refroidissement :
Certaines fonctionnalités sont ajoutées au système de watercooling :
un débitmètre et sonde de T° du liquide :
Cet appareil, grâce au petit symbole en haut à droite de l'écran, permet de vérifier que le liquide circule bien dans le circuit et donc que la pompe est opérationnelle.
La T°C s'affiche en continu avec la possibilité de paramétrer une alarme.
un système de vidange (drainport) :
Quand on veut nettoyer le circuit de watercooling ou remplacer un élément (waterblock, radiateur, pompe, réservoir...), il faut, au préalable, vidanger le circuit.
Sans système de vidange, cela peut s'avérer compliqué avec le risque d'arroser copieusement les composants à l'intérieur du boîtier : bloc d'alimentation, carte mère...
Pour parer à cet inconvénient, on met en place une "dérivation" sur le circuit, grâce à un "T" :
D'une branche de ce "T" part un tuyau équipé d'un "robinet" :
L’extrémité de ce tuyau est raccordée à un "drain port" (= orifice de vidange) :
Ce "drain port" est prévu pour se fixer sur le boîtier Phanteks P600S, en bas de la façade à droite :
Quand ce système de vidange est en place, on peut facilement, et sans risque, vidanger le circuit de watercooling.
un système de remplissage (fillport) :
Le remplissage du réservoir (qu'il soit intégré ou non à la pompe) peut, lui aussi, s'avérer compliqué selon la position qu'il occupe dans le boîtier.
Ici, l'espace disponible entre la partie supérieure de la pompe (et donc l'accès à l'orifice de remplissage) et le haut du boîtier est trop faible pour permettre un remplissage aisé :
On va donc "déporter" l'orifice de remplissage d'origine grâce à un "fill port" (= orifice de remplissage) :
Ce "fill port" est placé en haut du boîtier, sur le bracket (= support) du top (conçu pour recevoir des ventilos ou un radiateur et ses ventilos) :
Un bout de tuyau, grâce à un embout à coiffe classique, part de l'orifice de remplissage du réservoir et vient se raccorder au "fill port" fixé en haut du boîtier sur le bracket du top.
De cette façon, on peut facilement remplir son réservoir via un petit entonnoir.
NOTE : comme le top du P600S est amovible et maintenu seulement par 2 vis à main, on accède très facilement au "fill port".
Et ainsi, grâce à ce système de top amovible, le "fill port" reste caché sous le top et l'esthétique extérieure du boîtier est préservée.
Pour une présentation en détail du circuit de watercooling :
Le schéma de montage du circuit de watercooling :
La présentation concrète du circuit dans le P600S :